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TÉMOIGNAGES INSOLITES dans les ARCHIVES
« Quand nos ancêtres parlaient de météorologie, de catastrophes et phénomènes naturels »
Département des Vosges (88) / Champagne-Ardenne / Grand Est

Biffontaine / Brancourt / La Chapelle-aux-Bois / Damblain / Fraize / Frebécourt / Jeanménil / L'Étanche / Neufchâteau / Pouxeux / Punerot / Ramonchamp / Remiremont / Rouceux / Saint-Étienne-lès-Remiremont / Saint-Mont / Saint-Paul / Senones / Taintrux

Commune
et/ou paroisse
Cote(s) AD
Date et type
d'événement
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Transcription du document
Senones

S
1642 - 1719
Edpt458-70831

vue 2 / 37

folio 2

23/05/1648

foudre


(info "Aïe Aïe Aïe Mes Ayeux", relevé Geneadom)

May 1648.

Le 23 May fust tué du tonnere la servante Mengeon du Voed de Mesnil
qui sçavoit mis sous un chesne a couvert tombant le tonnere sur ledit chesne
et fust tuée sans aucune respirations quelconq[ue] et avoit nom Mougeatte
natif de la Petite Raön soeur de la fem[m]e Didier Estienne de Moussey
et fust enterrée le 24 jour du[dit] mois par le Sr Jean my dans le cimetierre
de S. Maurice.

—  —  —

La Chapelle-aux-Bois

BMS
1671 - 1682
Edpt90
GG_1-13796

vue 1 / 20

12/05/1682

tremblement de terre

(info https://www.geneanet.org, merci à François L.,
relevé Geneadom)

benediction / des fonds / de pentecote [en marge]

(...) et le mesme jour 12me de may
1682. il sa faict a / la / pointe du jour / des / tramblemens
de terre très horrible et espouventable qui ont
causéz grand dommage dans leglise de lad[i]te
chappelle et dans la maison de la parroisse

 

Saint-Paul

B
1655 - 1688
Edpt438
GG_1-68633

vue 31 / 39

12/05/1682

tremblement de terre

(info https://www.geneanet.org, merci à Eric P.,
relevé Geneadom)

Le 12 jour de may 1682 auquel iour arriva
un grand tremblemet de terre environ a deux
heures du matin ; (...)

* Il s'agit du terrible séisme de Remiremont (Vosges). Pour en savoir plus voir ce document : Urry Alfred. Le tremblement de terre de Plombières-Remiremont. In: Annales de Géographie, t. 22, n°124, 1913. pp. 300-309 NDLR

—  —  —

Saint-Paul

B
1647 - 1726
Edpt438
GG_2-68635

vue 4 / 39

12/05/1682

tremblement de terre

(relevé Geneadom)

8 / 1682 [en marge]

(...)
Le 12. jour de may 1682 auq[ue]l jour arriva un grand tremblem[en]t de terre, environ à 2 [heures]
du matin (...)

—  —  —

Remiremont

S
1676 - 1690
Edpt390
GG_2-61022

vue 20 / 39

acte N° 2883

12/05/1682

tremblement de terre *

(relevé Geneadom)

Dame Nicolle fille de Mr francois May controll[eur] de
la gruyerie** d'arches et bourgeois de Re[miremo]nt mourut le
mardy douziesme may 1682. sur deux heures apres minuit
(...)

NDLR

* Vu la date et l'heure précise il s'agit certainement d'une victime du séisme dont l'épicentre était Remiremont..

** Une gruerie, désigne en droit féodal un système de gestion des bois et forêts sous autorité seigneuriale ou royale. C'est en quelque sorte l'ancêtre de l'administration des eaux et forêts.

—  —  —

Senones

S
1668 - 1701
Edpt458-70840

vue 3 / 29

08/07/1690

foudre

(info http://geneactif.forumactif.fr, relevé Geneadom)

Un Samedy 8 Juillet Claude André (alias) Urbain de Viel moulin
estant allez faucher en un sien pré lieu des fernots* finage dudit lieu
dès le matin et pensant retourner pour disner environ les dix ou onze
heures avant midy (à ce q[ue] l'on a remarqué) survint une grosse
nuée à l'improviste qui l'obligea de se mettre à l'abry sous un poyrier.
Et plusieurses personnes s'estant employées p[ou]r le chercher des led[it] iour
on ne le trouva q[ue] jusqu'au lendemain dimanche dud[it] mois dès le
le matin, lequel fut trouvé mort estendu sous led[it] poyrier, et à ce
q[ue] l'on a remarqué l'on jugé probablem[en]t q[ue] l'avoit esté par un coup
de tonnerre les Justices Royalles et foncieres du Val de Senone
s'y estantes transportées, letout a esté reconnu et Juge ainsi q[ue] dit est.

* Le lieu-dit "Les Frenots" est situé à 800 m au sud de "Vieux-Moulin". NDLR

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L'Étanche

Abbaye de Notre-Dame de l'Étanche

Clergé régulier
Abbaye Notre-Dame de L'Étanche (ordre de Cîteaux)
1694 - 1701
Comptes. Recettes et dépenses.
37 H 21

vue 84 / 214

folio 14 = 3

04/1698

crue

inondation

(relevé Geneadom)

(...)

de depuis on en a eu iusquau
1er avril pour la somme de
vingt deux livres six sols. il est
a remarquer quil y en a eu la
plus grande partie de perdu au
debordement des eaues cy.....

(...)

—  —  —

Neufchâteau

Prieuré
du Saint-Mont
Mémoires historiques
1713 - 1791
46 H 3
2Mi268R1

vue 3 / 61

26/03/1713

13/06/1707

foudre

(relevé Geneadom)

(...)

Qu'elles ont encor fournis et depencées des sommes très considé
=rables, et sont obligées d'en fournir tous les jours pour l'establissement
de Gondrecour qu'elles ont fait a la gloire de Dieu et a l'education
et salut de / la / jeunesse de cette ville, dont par sa grace, elle res[sent]
les avantages par les fruicts d'une Sainte Instruction qui fait
honneur a l'aprobation que votre Altesse Royal a bien
voulu y donner;
Et que de plus elles ont eües des accidents qui leur ont couté
de grosses sommes, comme la foudre qui tomba sur le clocher
de leur eglise le treize de Juin mil sept cens sept, et le des
-truisit entierment; et dont visite en fut faite par la [lacune]
de Neufchâteau, et representée a votre Altesse Royale

—  —  —

Jeanménil

S
1724 - 1725
Edpt256-42088

vue 32 / 33

18/12/1725

orage de vent

(info http://www.excursionsdanslepasse.com,
merci à Dominique)

L'an mil sept cent vingt cinq le dix huitieme du
mois de decembre dominqiue thery fils de defunt
george Thery et de defunte marie bernard de freper[tuy]
fut ecrasé sous la maison de loliotte qui fut renvers[ee]
par un orage de vent il fut relevé le dix neuvieme p[ar]
la justice de Remb'viller* et enterré dasn le cimetière de
cette paroisse le meem jouir avec les ceremonies acoutu[mées]
il etoit agé de dixhuit ans, il ne put recevoir les
sacrements de leglise avant sa mort ayant ete tué
roide sans laisser aucun signe de vie
D. Durand
p[re]tre vic[aire] de
jeanmenil

* "Rambervillers" se situe à 3 km à l'ouest de Jeanménil. NDLR

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Damblain

Edpt125
GG 14-21953

1730 - 1731

1731

sécheresse

(relevé Geneadom)

Observations sur l'année mil sept cent
trente et un

Lannée 1731 a été assez extraordinaire par
la secheresse qui a duré presque toutte l'année
car il n'est point tombé de pluye pendant lhyver
ny ce printemps, il est tombé seulement de la
neige en abondance au mois de fevrier qui s'est
fondue au soleil et qui a duré long temps sur
terre, cette neige qui sembalit garentir les bleds
a la campagne, en a fait perir une grande partie
parce que ce qui se fondoit pendant le jour se geloit
la nuit et faisoit une glace qui geloit les bleds qui
etoient decouverts, cette neige sétant fondue
insensiblement au soleil nentroit point en / la / terre
qui étoit gelée, en sorte que la secheresse ayant succ(edé)
a cette neige jointe a un vent de bize qui a regne
pendant les mois de mars avril et may, il ny a p(as)
eu ou au moins tres peu eu du foin davoine, dorge
et de paille, il a eu peu de bled et de vin mais ce p(eu)
qu'il y a eu a été tres bon; le betail a beaucoup
soufert dans la meme annee on a vendu un liard (la)
livre de paille et un sol celle de foin; la grande secheresse
a aussy causé en plusieurs endroits une maladie p(our)?
les chevaux et betes rouges qui leur faisoit tomber la la(ngue)
si on n'y remedioit promptement estoit une pustule sur la ?*

* Cette description, bien qu'incomplète (la page suivante n'existe pas), fait penser au
"Mal de la langue"  car l'épidémie de peste bovine qui a sévi en Europe semble être
arrivée plus tard vers 1740. Cette maladie a été décrite et étudiée par François Vallat
dans un article intitulé " Une épizootie méconnue : le « mal de langue » de 1763 " in
Histoire & Sociétés Rurales,
A.H.S.R., 2003, Vol. 20, p
ages 79 à 119 NDLR

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Frebécourt

BMS
1738 - 1740
Edpt186/GG_5
/32524

vue 27 / 28

folio 5 verso

06/10/1740

gelée

 

16/10/1740

inondation

(info Geneanet, relevé Geneadom)

En mil sept cent quarante abondance d'eau et
point de vendange. au mois docotbre de cette année la
nuit du six au sept les vignes furent si vigoureusement
gelées qu'on ne fit aucune vendange en tous le pays et
la nuit du seize au dix sept du meme mois doctobre
il arriva une inondation si extraordinaire que lon sonna
l'allarme a neufchateau et ailleurs pendant cette nuit, tous
les ponts de cette ville furent ruinés et entrainés et il y eut
grandes pertes de bestiaux et autres domages, sur la riviere de
meuse.

—  —  —

Neufchâteau

Monastère urbaniste Sainte-Claire
Fléaux, dommages
1611 - 1740
41 H 92

vue 2 / 7
(extrait)

16/10/1740

inondation

 

(relevé Geneadom)

visite faite au
sujet du déluge
en 1740

22 8bre 1740
Procès verbal qui constate les
dégradations causées par le
Déluge arrivé la nuit du 16 au 17 d'8bre 1740
au monastere

Lan mil sept cens quarante
le vingt deux octobre neuf heures
du matin, nous Jean Antoine
Guerin Lieutenant general et Gruier*
éz sieges du baillage et Gruerie*
de Neufchateau et Chatenois, et
Jean Debraux Lieutenant de police
de la même ville, Declaros que
nous estant a la requisition des Dames
abbesse, et religieuses du monastere
Ste Claire de la même ville, transportés
a l'assistance de notre greffier, en
leur couvent , pour ÿ reconnoitre les
desordres causés par l'inondation
survenüe la nuit du seize au
dix sept du courant, et constater
les pertes qu'elles ont fait; par leurs
abbondances et impetuosité, et
apres avoir parcourus et visité

(...)

* La "gruerie" était un privilège royal ou seigneurial sur les bois et le "gruyer" le seigneur qui bénéficiait d'un droit d'usage sur les bois de ses vassaux. Plus tard le terme désigne la personne chargée de juger en première instance les délits commis dans les bois ou sur les rivières dont il avait la garde (officier des eaux et forêts). NDLR

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Punerot

BMS
1739 - 1742
Edpt370/GG_2-57355

vue 12 / 36

folio 4

07/10/1740

gelée

 

 

16/10/1740

pluie

inondation

 

 

12/1740

inondation

 

 

 

 

(info Geneanet, merci à Michel F.)

En 1740 Le 7e octobre il se fit une gelée
universelle qui perdit et ravagea tous les raisins
n'y en ayant presque aucun demêlé pour lors en
ce païs. de sorte que le vin qui se donnoit p[ou]r 4 lt
à 7lt avant la gelée, se vendit après jusqu'à 13 lt.

 

En 1740 le 16 8bre il se fit une pluie qui ne
dura qu'environ vingt quatre heures et qui fut
neanmoins suivie d'un débordement si prodigieux
en ce païs cy que de memoire d'homme on n'en avoit
jamais vû un pareil.

 

En cette même année 1740. quelques jours avant la
St Thomas il y eut encore un débordement si grand
surtout à Pont à Mousson et à Metz, que jamais on n'en
avoit vû un semblable.

—  —  —

Rouceux

BMS
1739 - 1741
Edpt404/
GG_2-63353

vue 19 / 36

folio 177 verso

06/10/1740

gelée

 

16/10/1740

inondation

 

(info Geneanet, merci à Michèle M.)

en 1740

[rature] Les vignes qui estoient presque
a plaine annee furent tellement geslées la nuit du sept au
huit octobre quon nest pas un pot de vin dans tout Rouceux le pire
fut que cette geslée fust universelle. Le 16 [rature] du mesme mois la pluie
tomboit en bruine tout le iour, a quattre heures du soir la terre nestoit

[vertical en marge]

trempée mouillée sous les choux de mon iardin, et a dix heures
il y en avoit de onze pieds de Roy de hauteur / dans les pasques / a la butte qui est a costé
de Neuchateau memporta tous les ponts sans en laisser un seul
les clarisses faillirent a estre submergées, on exposa le St Sacrement
a minuït il y eut un [rature] homme noyé dans
? a Neuville la desolation estoit generale

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Soulosse-sous-Saint-Elophe

Brancourt

BMS
1739 - 1740
Edpt74/GG_3-9781

vue 18 / 20

17/10/1740

pluie

inondation

(info Geneanet, merci à Michel F.)

inondation [en marge]

La nuit du seize octobre au dix sept
il arriva un deluge universel qui
causa de grand domages et le
apres une pluye de 24 heures

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Saint-Étienne-lès-Remiremont

Saint-Mont

Prieuré
du Saint-Mont
Mémoires historiques
1601 - 1800
7 H 55
2Mi24R7

vues 86 à
88 / 92

05/06/1743

foudre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(relevé Geneadom)

Detail physique des effets produits par la
foudre dans la maison du St Mont.

                                      Le mercredi des quatre tems de la Pentecostte 5 juin 1743
Le tonnerre fecond en merveilles nous offre tous les jours de nouveaux spectacles
Il semble redescendre sur la terre que pour s'y faire admirer. en meme temps
qu'il y porte la terreur, il y enfanta des nouveaux prodiges. Je ne rappelleray point
icy des faits etrangers deja connus, celuy dont je vais faire part au public
demande luy seul toute l'admiration que les autres partagent entr'eux. on y verra
l'adresse et la force réunies. Les coups les plus rares melez avec les plus communs. J'aurois
seulement souhaité de pouvoir remplir la première idée que j'avois concuë de donner
un detail suivi de ses operations, en marquant la route qu'il a dû tenir, mais
la vüe meme n'auroit pû la suivre, telle etoit sa rapidité. Je me borneray donc
à une simple exposition du fait, qui sera suivie de quelques reflexions, et d'une
explication physique des effets les plus singuliers. S'il faut des garants dans une
matiere où tout tient de la merveille, nous en pourrons fournir plus de vingt
oculaires. venons donc au fait.

chute de la / foudre sur / la fleche. [en marge]

La nuée dont est question, etoit une des plus épaisses, formée de deux nuées, parties
l'une de l'orient, l'autre du mydy, qui réunissant au dessus de notre montagne
le 5 Juin de l'année 1743, est le jour, midy 30 minutes, le moment fatal auquel
elle dechargea sa furie. Plusieurs terribles coups de tonnerre avoient precedé comme
autant de menaces, ou plutot de présages du dernier qui fut plus sec, et moins
éclatant que les autres. La foudre conduite par l'air qui s'echappa alors de la nuée
avec bruits, vint selon toute apparence, d'abord frapper la fleche : trois arbaletiers
brisez, les emaux et les planches enlevez et jettez à plus de 30 pieds, un fer de
6 lignes d'epaisseur courbé, ce sont les premiers coups d'essays.
La suite de la route est bien visible le long de l'angle du dôme, elle y a laissé des
traces de son adresse, en arrachant le fer blanc qui le couvroit, qu'elle a dechiqueté,
plié, fondu, sans toucher aux clous, quoiqu'ils soient a tete. Je passe vite sur quelques
ruptures faites dans la charpente, pour la suivre dans le chemin qu'elle s'est ouvert à
travers le toit, d'ou apres avoir enlevé en passant la corde de la plus grosse des
cloches, qu'elle a mise en rouleau sur la voute, elle est allé retomber dans le
jardin contigû et au nord de l'eglise.

dans le / jardin [en marge]

Le bois est une substance trop fragile, sa force n'eut pas eté à l'epreuve, si elle ne l'eut
essayé contre quelque corps plus solide, aussy paroit elle icy avoir changé de person
nage. La terre creusée d'un pied de profondeur sur trois de longueur, une muraille
seche percée, un chemin souterrain de quinze pieds d'etendüe pratiqué, prouvent assez
qu'elle s'est conduite en mineur, pour venir assaillir plus surement la pierre d'appuy
de la fenetre du sanctuaire, qui luy a servi d'entrée dans l'eglise.

dans l'eglise [en marge]

Là rien ne luy a resisté. Le mur inferieur, deux panneaux de la boiserie, ont senti
les premiers la violence de ses coups. Celuylà malgré sa solidité n'a pû tenir contre
ses efforts, ceux cy infiniment plus faibles, comment auroient ils pû luy faire face ?
Ils ont donc eté, ou abbatus, ou fracassez, et jettez à 15 pieds, de même qu'un banc

long de 6 pieds. Il est cependant de ces panneaux qu'elle a menagé plus que les
autres, se contentant de les depoüiller de leurs ornements en enlevant les cadres et les
corniches, sans faire tort aux chevilles qu'elle a respectées ou laissées en place. elle
paroit icy n'avoir fait que languir, mais apparemment à l'approche d'un pilier ses
forces se sont ranimées, l'assaut etoit assez perilleux pour craindre qu'elle n'y achoüat,
et surement elle a dû ne pas s'epargner, pour le percer dans sa base, qui n'a pas
moins de quatre pieds d'epaisseur.
J'admire comment apres un effort si impetueux qui a dû necessairement luy ravir
quelques degrez de sa force, j'admire, disje, comment elle a pû faire des breches
considerables dans les murs du sanctuaire et du choeur, en quatre endroits opposez
l'un à l'autre, lancer les pierres à près de 15 pieds, soulever le plancher des s?ls, briser
la console et le panneau d'une des formes, Je compte pour rien quelques autres effets
qui meritent moins d'attention ; dailleurs le lecteur n'embitionneroit pas de scavoir
que les chandeliers du grand autel ont eté renversez, les vitres cassées, et enfoncées du
dedans en dehors, les crepis de la voute du sanctuaire ouvert en une infinité
d'endroits : ces faits paroissent trop communs pour attirer les yeux du lecteur, le
merveilleux se fait mieux gouter. Je souhaite que la curiosité trouve à se satis
faire dans le fait suivant, il est de nature à reveiller l'attention : le voicy.

Transcription en cours

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Taintrux

BMS
1755 - 1756
Edpt471/GG_10-72360

vue 24 / 35

folio 12 verso

hiver
1756-1757

froid

gelée

(info Geneanet, relevé Geneadom)

[en marge]

Il est a remarquer
que lhyver en
lannée mil sept cent
cinquante six commen
ça a la St martin et
ne discintinuat point
qu'a la St Georges 1757
les pruyés furent gellés
il y eut peu de seigle
presque point de froment
en un mot il fit une
froidure extraordinaire
Broüel
curé

—  —  —

Taintrux

BMS
1755 - 1756
Edpt471/GG_10-72360

vues 24
et 25 / 35

folios 12 verso et 13

27/07/1757

chaleur

 

 

(info Geneanet, relevé Geneadom)

Nota Bene

L'an 1757 le 27e du mois de
juillet, les chaleurs de l'eté etant très
grandes, arriva par un accident funeste
une incendie si grande à St Diez qu'elle
reduisit presque toute la ville en
cendres; et le feu étoit si violent, et
se portoit avec tant de vitesse de
maison en maison, et de rue en rue,
que, quoiqu'il eut commencé à une
heures et demie après midy,

les bourgeois ne purent sauver
que très peu de choses de l'embra-
-sement. dans l'espace de quatre
heures il y eut plus de 116
maisons brûlées et reduites en
cendres, entre les quelles il y en
avoient peu qui ne fussent
magnifiquement bâties avec de
tres belles arcades qui faisoient
l'admiration des étrangers. de cette
belle ville rien n'echappa au feu
que le quartier des chanoines avec
leur eglise, le faubourg saint
Martin, et le quartier qu'on nomme
la derrière. Leglise et le couvent
des peres Capucins furent reduits
en cendres, et les religieux qui y
demeuroient, dispersés qui ça qui
la, de même qu'aux environs de
238 menages qui furent obligés
de chercher des retraites où ils
purent. cette ville qui étoit une des
plus belle et des plus riche ville de
la province fut reduite par ce
malheur à une pauvreté et à un
désastre affreux; et ses bourgeois les
plus riches dans la necessité d'emprun
ter jusqu'a des vêtements pour s'habiller
et de recevoir des aumônes de pain, de
farine et de bled pour se nourrir.

                                      Broüel
                                       Curé
Pere Eloi de saulei, prêtre Capucin
témoin oculaire de ce malheur.                                

—  —  —

Pouxeux


BMS
1769 - 1773
Edpt365
GG_7-56844

vue 9 / 35

1769

grêle

 

1770

inondation

(info https://genealogie-en-ligne.blogspot.com/,
relevé Geneadom)

(...)
Dieu preserve les siecles avenir dannées
semblables à celles de 1769 et 1770 en la premiere
nous avons etés grelés de façon a ne pas faire
recolte dun grain de seigle et la seconde dieu
ouvrit les cieux et en deux heures toute la
superficie de la terre ne fut plus qu'une nappe
d'eau qui forma des cavités qui seront ajamais
les themoins de ce nota neuf personnes furent
noyés a eloy et plusieurs maisons renversées
le cimetiere de pouxeux raviné en p[ar]tie Gremillet

—  —  —

Soulosse-sous-Saint-Elophe

Brancourt

BMS
1770 - 1771
Edpt74/GG_5-9817

vues 8 et 9 / 22

26/07/1770

inondation

(info Geneanet, merci à Michel F.)

[en marge]

le 26 juillet 1770
un débordement
effroyable, l'eau
passe sur les ponts
de brancourt, elle
amene les chariots
chargés de foins,
tous les plus gros
bois, elle entre
dans toutes les
maisons et vient
jusque dans le
jardin curial
elle devaste et
desole toute la
paroisse…

Ce qui a inondé le vi
lage, c'est qu'on n'a pu
debarasser les debris
venant de toute part,
qui ont bouché les ponts,
enpeché l'eau de passer
qui sest par consequ[e]nt
jetté dans le vilage par
les cotés de la riviere.

—  —  —

Ramonchamp

BMS
1783 - 1784
Edpt376/GG_6-58788

vue 16 / 32

folio 3

11/02/1784

neige

(info Geneanet, merci à Christine B.)

Nota ... / # il n'a pu etre aporté icy [en marge]

le onze fevrier mil sept cens quatre vingts quatre à eté baptisé
en l'eglise du menil # a Raison de la difficulté des chemins cachée par
une abondance de neiges extraordinaire, l'enfant de Jean Jacque
maurice marcaire du prey et de marie barbe noël, à eté nommé
au baptême Jean Joseph à eu pour parain Claude Joseph Colle
marcaire audit lieu, et maraine marie magdelaine Claudel
domestique audit lieu.

—  —  —

Fraize

BMS
1781 - 1792
collection communale

folio 132

19/06/1785

30/11/1785

tremblement de terre

(info http://www.lacostelle.org, merci à Nicolas V.)

(...)

il y a eu deux tremblemens de terre cette année qui se sont fait sentir icy et dans
les montagnes, l'un le dix neuf juin, l'autre le trente novembre, on en a été quitte
pour la peur.

(...)

—  —  —

Biffontaine

NMD
1869
Edpt60/
1_E_9-8146

vues 13
et 14 / 23

acte N° 29

13/07/1869

foudre

(merci à Sylvie S.)

N° 29 Décès de / Jules Réter [en marge]

L'an mil huit cent soixante neuf, le quatorze juillet à huit heures du matin, devant nous, Nicolas
Joseph Didier, maire et officier de l'état civil de la commune de Biffontaine arrondissement de Saint
Dié, département des Vosges, sont comparus Jean Baptiste Réter, âgé de cinquante deux ans, cabaretier
et Jean Baptiste Réter, âgé de vingt deux ans, sans profession, tous deux domiciliés à Biffontaine, père et
frère du décédé ci après nommé, lesquels nous ont déclaré que le jour d'hier treize juillet à cinq heures du
soir Jules Réter, âgé de treize ans et demi, né en la commune de Lachapelle-Devant-Bruyères, sans

profession, domicilié à Biffontaine, fils du premier déclarant et de Marie Magdeleine Masson, âgée de cinquante
un ans, cabaretière domiciliée à Biffontaine, a été tué instantanément par le tonner au milieu des prés derrière la scierie
de Biffontaine, et ensuite porté au domicile de son père en cette commune. Sur cette déclaration, nous sus qualifié,
nous sommes transporté au lieu indiqué, où nous avons vu et reconnu le cadavre du prénommé Jules Réter, et nous
étant ensuite rendu en la maison commune, nous avons écrit le présent acte sur les deux registres à ce destinés,
et que les déclarants ont signé avec nous après lecture et collation.   JB Reter    Didier

Réter

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