Commune
et/ou paroisse |
Cote[s]
AD |
Date
et type d'événement
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Image
du document
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Transcription
du document |
Bardouville |
BMS
1672 - 1690
3 E 999
vue 33 / 59
|
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(info
https://www.geneanet.org, relevé Geneadom)
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Le samedy 18me jour de Janvier 1681 a esté
baptizé Jean
Berenger né le jour precedent du mariage de Pierre
Berenger et de Marguerite Fleury demeurant au hameau
de Beaulieu district de la paroisse de St Pierre de
Manneville le dit enfant nayant peu estre porté en
la ditte paroisse a cause que la Riviere estoit glacée Son
parrain a esté Jean fils de Lucas du Rosey de la paroisse
de Maulny sa marraine a esté Marie Berenger femme
d’Anthoine Le quesne de la paroisse de bardouville.
Jean durozey
La mere de la
ditte
+ Marie
berenger
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Rouen |
Batilly-en-Gâtinais
AD 45 (Loiret)
BMS
1662 - 1737
3 NUM 22/2
vue 202 / 673
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25/06/1683
foudre
tempête
orage
grêle
vent
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(relevé
Geneadom)
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foudre / tempeste / a Rouen
/ 1683 [en marge]
Ce vendredy vingt cinq de juin audit an 1683 arriva
a Rouen en normandie une furieuse tempete
gresle et foudre, avec un vent si Impetueux et
fou quil renversa quantité de clochers quil
jestoit sur les eglises et les escracoient et crevoient
les voutes Il enlevoit les piramides de tours et
transportoit ailleurs presque toute les eglises soufffrirent
dans leurs couverture et vitres et esbranle
plusieurs corps deglise que les pretres ont quitté
ne pouvant y dire loffice en seureté, cestoit une
pitoyable chose de voir de tours tumber sur les eglises
et en crever les voutes
la gresle se trouva de trois grosseurs le plus estoit co[m]me
des oeufs de poule ce qui brisa toutes les couvertures
avec l'impetuosite du vent
cependant dieu permit que dans ce grand debris il ny
eut que deux ou trois personnes de blessée
mais sur leau il y eut bien un autre tintamare
et beaucoup de monde noyé, car il sy fit un si grand
foudre que plusieurs bateaux se perdirent
et pendant bien une grand heure on ne se cogniossoit
presque point tant grande estoit la securite
mais principallement pendant une demiheure
toute la campagne fut toute ravagée en une lieux
autour selon la relation.
— — — |
Rouen
Saint-André-de-la-Ville
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BMS
1675 - 1700
3 E 999
vue 52 / 178
|
25/06/1683
ouragan
foudre
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(relevé
Geneadom)
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nota [en marge]
En cette année 1683 Le / vendredy / vingt cinquième Juin
lendemain de St Jean Baptiste et de l'octave de la feste
du St Sacrement entre sept et huit heures du soir, un
houragan epouvantable qui dura un quart d'heure où
environ causa en cette ville de tres grands desordres ; La fou-
dre ayant renversé trois tourrelles sur le grand portaïl
de la cathedrale qui briserent la voute et les orgues,
Le clocher de l'eglise de St Michel fut abbatu, et generale
ment tous les edifices de la ville furent mal-traitez : et sur
tout cette eglise St André souffrit plus seule que tou-
tes les autres, par la chute du haut de la tour qui
brisa les voutes de l'eglise avec l'orgue ; malheur dont
on a resenty les coups pendant dix huit années, ou l'e-
glise est demeurée / en ruine / jusqu'a l'année 1701 qu'elle
a esté reparée
par les soins de Me Romain Gondart curé de lad[ite] paroisse.
* Cette tour estoit une des belles pieces d'architecture qui fut en
france : on le voit encore par ce qui en est resté. /
Annotabat Blacquetot
Hujus Ecetea Sacrista 1704
— — — |
|
Gruchet-Saint-Siméon
BMS
1680 - 1682
3 E 999
vues 12 et
13 / 13
|
1683-1684
gelée
neige
été 1684
sécheresse
hiver 1789
froid
|
(info
https://geneagiletmad.jimdofree.com, relevé Geneadom)
|
observation
sur l'année 1683
(...)
Remarque
Sur l'hiver de l'année mil six cents
quatre vingt-quatre.
cette remarque se trouve dans le registre
des inhumations de la paroisse de Néville
a la page 137, et en voici mot pour mot
la copie.
En l'année bissextile mil six cents quatre
vingt quatre, arriva le plus grand
hiver qui se fut jamais vu, tant
pour sa durée, que pour sa rigueur
il commença a geler a glace dès le jour
St Denis neuvième Octobre, ce qui ne
dura pas. la gelée recommença dès
le commencement du mois de Decembre
1683, qui s'appaisa un peu devant
Noël, et le lendemain de Noël,
la neige commença a tomber si abondamment,
qu'on ne pouvoit presque pas aller d'un
village a l'autre; et au commencement
de la dite année 1684, la gelée commença
si forte et si furieuse, qu'il n'y eut pas
de rivière qui ne fut glacée : les marres
et viviers assechés, tant la glace etoit
épaisse : même tout le long de la côte,
et dans les ports et havres de St vallery,
veules et Dieppe, la mer etoit glacée a
perte de vüe, et jusqu'a six ou sept
lieües loin du port, en sorte que pas
un vaisseau n'en pouvoit sortir, ni entrer ;
et fut bien ainsi la mer glacée un mois,
pendant lequel le flux et reflux de
la mer entroit dans le port, sans que
la glace se rompit, et ne faisoit qu'un
peu hausser, quand il entroit, et baisser,
quand il en etoit sorti. la grande rigueur
du froid dura jusqu'a la fin d'Avril.
on tint foire, marché et cabaret sur la
Seine a Roüen, et sur la Tamise a
Londres la même chose : course de chevaux,
carrosses, chasse au renard et au loup :
Ce que moi, Curé du dit Néville atteste
pour l'avoir vu, et lu dans les memoires
et gazettes qui venoient de part et d'autre
plusieurs personnes moururent des froid,
ou en furent estropiés : et dans paris
par l'ordre de Louis le grand, Roi
de france quatorzième de ce nom,
pour lors régnant, et par ses charités,
en quoi il fut suivi par plusieurs
personnes de qualité, on alluma
quantité de feux dans les rües pour
le soulagement des pauvres. ce que
j'atteste être veritable, et l'ai écrit
pour servir a la postérité. en foi
de quoi j'ai signé Raulin Le
charpentier Curé de Néville en caux,
doyenné de Canville, election de Caudebec,
archevêché de Roüen. ensuite arriva
un été si sec et si chaud, qu'il
causa une sterilité universelle.
Je soussigné certifie avoir moi même
copié la presente observation dans le
registre des inhumations de la dite
paroisse de Néville, a l'occasion de
l'hiver de 1789 qui a été presque aussi
rigoureux que celui de 1684 :/: Martin
Curé de Gruchet St Siméon, ci-devant
Vicaire de Néville l'espace de 15 ans
— — — |
Saint-Germain-des-Essourts
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BMS
1700 - 1703 3E 00148
vue 12 / 13
folio 3
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12/08/1703
orage
pluie
vent
grêle
inondation
|
(info Geneanet,
merci à Claude F., relevé Geneadom)
|
Procez verbal du desordre arrivé
tant a l’église parr[oissiale] de
st. germain des Essoures, qu’au presbitaire et habitants dud[it]
lieu
causé par l’inondation qui y est survenüe le dimanche
douziesme
jour d’aoust mil sept cents trois.
Il est a remarquer que le d[it] jour sur les quatr’heures aprez
midy, il arriva subittement un orage de pluies, vents, gresles, et
de tonnerres si extraordinaire qu’il ne s’en est peut estre
veû de
memoire d’homme un semblable, lequel en deux heures qu’il
dura
environ, causa pendant cinq ou six heures un déluge d’eau
si effro
yable dans toute la vallée de st germain descendant tant du costé
d’Ernemont et de Buchy, que de celuy du vieil manoir et de Longuerüe
que l’eau ne trouvant pas moyen d’entrer dans le canal de
la riviere
ayant sauté par-dessus tous les fossez et inondé toutes
les terres du fond
En sorte que les deux vallees estoient comme deux grosses rivieres,
tout
ce fardeau vint fondre sur lad[ite] eglise et sur le presbitaire qui
sont
a l’emboucheure de lad[ite] riviere, en sorte que plus de vingt
toises des
murs du cimetiere en ont esté bouleversez, aprez quoy l’eau
ayant
emporté le mur du presbitaire qui est entre l’eglise et
le pressoir
passant comme un torrent au travers du jardin, renversa tout
le mur du d[it] jardin qui est entre le four et la maison dud[it] presbitaire
dont il n’est pas resté la longueur d’une perche
qui est preste a tomber
L’eau passant autravers de lad[ite] maison ainsy que de la cour
pendant
quate ou cinq heures emporta dud[it] presbitaire une bonne partie des
meubles, bouleversa toutes les boissons, ayant perdu et gasté
toutes les
provisions dud[it] Sr Curé, crevé toute la grange qui
est du costé de la rüe
ainsy que celle qui est du costé de la riviere, dans lesquelles
il y avoit
desia plus de cinq ou six cents de bled, et plus de deux autre sis cent
de pois
qui ont esté entierement vasez, et dont il y a perte de plus
des trois quart
Et en outre plus de deux cents de bled qui estoit lié sur les
terres du presbi
taire dont la plus grande partie a esté emportée, et le
reste demeuré dans
la vase et le d[it] Sr Curé même auroit couru risque d’estre
noyé s’il n’avoit
esté secouru par les nommez adrien dupuis et francois gueroult,
tous
deux verificateurs du sel de lad[ite] parr[oisse] et de celle de fontaines
chastel
Led[it] Sr Curé ayant esté plus de quatre heures dans
l’eau sans en pouvoir
sortir qu’au risque de la vie, tous les fondements et massonneries
des
batiments, et des murs qui sont restez aud[it] presbitaire sont tous
degradez
et la pluspart même transportez a plus de trois pieds loin de
leur scituati / on
L’eau ayant pareillement entré dans l’eglise a esbranlé
tous les
fondements et degradé les murailles en plusieurs
endroits, a
monté pres de demy pied pardessus les autels, perdu et gastés
tous
les ornements, linges et meubles de lad[ite] eglise, degradé
tous les p?
et laissé un grand pied de vase partout, Il faut adiouster a
cela, la
perte que ont fait tous les particuliers qui ont des terres au moins
dans les fonds du d[it] St germain, tous leurs grains couppez ayant
esté emportez de l’eau, et ceux qui ne l’estoient
pas ont esté enter[ré]
dans la vase dont ils ne pourront pas profiter d’un quart, outre
leurs
meubles entrainez et plusieurs de leurs bestiaux noyez n’ayants
pas
eû le temps de les sauver. C’est l’estat deplorable
ou a esté reduitte la
parr[oisse] de st germain qui causera a lad[ite] eglise et aud[it] Sr
Curé plus de
cinq cents escus de perte et peut estre autant aux habitants.
Nous soubsignez proprietaires, Syndic, verificateur des rooles
du sel, tresoriers, et habitants de la parr[oisse] de st germain des
Essourts
certifions tout le contenu au present procez verbal cy dessus trans
cript estre tres veritable et même que le desordre tant general
que particulier est encore plus grand qu’il n’y est exprimé
En foy de
quoy nous avons signé le vingt sixiesme jour d’aoust mil
sept cent
trois.
Claude Grandin, francois Leblanc, Guill[aume] Le Clerc, francois [?]
bert, mathurin brunel, j. Cané, francois Le Clerc, Jacques Lesbourg
adrien dupuis, La mere de marin gueroult, francois gueroult,
Nicolas Richard, V. forestier, N. prestrel, G .Leprevost, Jacques
duval, La mere de martin vapard, la mere de pierre Gilles, tr[?]
chacun leurs paraphes dont l’original est demeuré au greffe
des
Registres des baptesmes mariages et Inhumations de la d[ite] parr[oisse]
bien
et deüement signé des tous les cy dessus desnommez pour
y avoir rec[ours]
en tant que de besoin.
— — —
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|
BMS
1709
Registres Paroissiaux
3E00999 0912-1709
vue 2 / 6
|
02/02/1709
froid et neige
|
(merci à
Bernard G. du CGL)
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Nuit
/ du 2 au 3 fevrier / 1709 / hyver rigoureux / neige tombée / d'une
manière / extraordinaire [en marge]
(...)
La nuit du 2 au 3 février, les rues de Dieppe
se trouvèrent comblées de neige jusque à
la hauteur de
neuf pieds. Les Bourgeois à leur réveil se trou
furent
effrayés en ouvrant leurs maisons de s'y voir
bloqués par un espèce de mur en neige. Chacun appela
ses voisins et on convint à la voix, qu'il fallait que tous
d'un commun accord travaillassent devant leurs portes
pour former un passage le long des maisons en jettant
cette neige incommode dans le milieu des rues. Quand
les habitans se furent procuré une communication respectable
ils sentirent bien qu'ils allaient manquer des denrées
que la campagne leur fournissait s'ils ne débouchaient
pas les chemins jusques au dessus des côtés des
faubourgs de la barre & du Pollet*; il fut donc arrêté
d'y travailler en commun : savoir ceux qui demeuraient
du côté de la porte de la barre s'obligèrent
d'ouvrir le
chemin jusqu'au haut du mont de Caux et ceux qui étaient
du côté de la porte du pont prirent pour leur tâche
de
vider le chemin qui monte la côte du Pollet.
(...)
* Le "Pollet"
est le quartier des marins de Dieppe dont les habitants sont nommés
poltais et poltaises. Il est situé sur la rive droite de l'embouchure
de l'Arques. Le "Faubourg de la Barre" se trouve en face, sur
l'autre rive. NDLR
— — — |
|
BMS
1730 - 1740
3E272
vue 11 / 87
|
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(info Geneanet,
merci à Dominique D.)
|
Le dimanche 1er juillet a Magnificat
des vespres le tonnerre a tombé sur la tour
qui en a decouvert viron vingt pieds de long et qui a blessés
neuf ou dix personnes dans la chapelle de la Vierge
dont trois ou quatre ont esté en danger de mort.
— — —
|
Gournay-en-Bray
Saint-Clair
|
BMS
1752 - 1758
3E 00999
vues 1 et 2 / 8
|
|
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Clocher de notre Eglise
de St clair
Le douzieme de juillet 1752 sur les sept heures
de soir, les eclairs et le tonnerre etant forts vifs
j'en considerois tous les mouvements a la fenetre qui
est au levant sur notre jardin, a linstant un coup
effroyable se fit entendre, la nuée creva, et ayant
tourné la tete du coté de la cour qui est au midi
japerçus un brandon de feu qui couloit sur la terre
et vint au pied du presbitere ou najant trouvé
aucune entrée parceque touttes les fenetres etojent
heureusement fermées; cette colonne se releva en un
clin dœuil passa sur le presbitere et par malheur
rencontra dans sa route le coq et la croisée du
clocher qui en furent offensés mais comme cette
colonne de feu eut un choc en ce moment elle
se partagea et descendit le long de larrestier du
corps quarré de la fleche et au maitre poteau
de langle qui regardoit le nord et le couchant qui
furent brisez, la foudre brula la petite cloche et
y imprima un stigmate de la une partie de
cette colonne descendit le long dune des deux cordes
dans la nef et etonna si fort les sonneurs que
restez sans connoissance ils quitterent les cordes et
abandonnerent les cloches, outre les cliquetis des
tuilles, des vitres et du bois qui sauterent en lair
et que jentendis de ma chambre, la cessation du
son des cloches me fit une impression tres vive
je vollay dans leglise sous le clocher qui etoit
alors sur la nef entre les deux chapelles
a lentrée du choeur se trouvay les sonneurs
etonnez qui ne mentendirent point et qui ne me
pouvoyent repondre. Leur ajant demandé pour
quoi ils ne sonnojent point ils me dirent que les
cloches navojent plus de mouvement je les tirai
lune apres lautre et me rendirent le son accoutumé
cequi me fit connoitre que ces gens etojent etonnez
en effet il me parut que le tonnerre etant descen
du par le trou ou passoit la corde de la grosse
cloche etoit parti apres avoir Brisé tout le vitrage
de la chapelle de S[ain]t Nicolas et etoit passé entre les
jambes des sonneurs pour aller enlever precisement
la moitie des planches du marchepied de la chapelle
de la S[ain]te vierge quil jetta vers la porte qui
donne sur lherbage ditte le manoir, ou etoit
anciennement le logis des anciens Seigneurs avant
quils eussent acquis le Bois mignon, de las il fut
briser toutte la fenêtre de la vierge pour sortir.
Les sonneurs n'ont ni vû ni entendu l'un cependant
eut la main legerement ecorchée dun eclat de plan-
che qui tomba du haut. La pluje qui tomboit a
verse nous sauva du feu. Je sortis par la porte
dudit herbage pour considerer le desordre, au
milieu de lorage japerçus de la fumée alors
je fus veritablement saisi de peur, mais par la
grace de dieu on eteignit un chevron qui faisoit
feu. pendant ce moment je voulus me mettre
en etat de tirer les titres les ornemens les plus pre
cieux les linges et les vases. mais par ou commen
cer je ne trouvois point de clefs tout metoit egal
et precieux, ou les mettre en depot La pluje etoit un
orage, les mettre au presbitere ehlas me disoyje en
soupirant je les depose la pour un moment. La trop
grande proximite de leglise consumera bientot cette
maison. nos allarmes cesserent jen fus quitte pour mettre
mes gens en sentinelle on jugera bien que je ne mépar
gnai pas le reste du jour et le lendemain des le grand
matin notre malheur ne tarda pas a etre connu de
nos voisins, mais lembaras etoit de le reparer: je sentois
bien que nos forces etojent au dessous du mal quil falloit
apeller du secours, la voje deconciliation dans une
communauté est impossible, la voje d'authorité n'est
pas la plus douce pour lintéret particulierement dans
ce siecle ou lon regarde comme pure perte ce que lon
emploje au S[aint]s temples il fallut donc opter la seconde
voje apres avoir fait de sinceres efforts pour faire
reussir la premiere qui eut flattés davantage et me
nagé les interets d? ses proprietaires. je proposais
un devis estimatif de la depense a faire, je demandois
une somme de cinq cens livres qui seroit remise entre
les mains de M[essieu]rs les tresoriers qui ferojent toutte la
depense sujette a visite?, ce projet echoua il ne tint pas
cependant a M[onsieu]r le president d'auneuil proprietaire
des deux grands herbages sec et fremont qui y donnoit
Les mains, Il fallut necessairement recourir aux loys
Monseigneur Lintendant repondit ainsi ma premiere
requeste
(...)
Les 6 autres pages concernent les travaux de réfection
et leur financement. NDLR
— — —
|
|
BMS
1750 - 1754
4 E 2598
vue 58 / 78
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Jean-Claude M.)
|
S [en marge]
Ce dimanche vingt quatre juin 1753 vertu du mandement
du Sieur
Lieutenant de lamirauté de ce lieu en datte de ce
jour le corps de jean maurice de cette paroisse agé
denviron quarante cinq ans trouvé noyé a la coste proche
le Batifol* a eté inhumé dans le cimetiere de cette
paroisse en presence de pierre lemettey son frere en loy** et de
pierre mesaire marchand tous deux de cette paroisse soussignez.
NDLR
* Il s'agit du surnom que les habitants donnaient
à l'époque au fort Samson disparu depuis lors.
** Le "frère en loi" désigne
le beau-frère.
— — —
|
Neuville-lès-Dieppe
Saint-Aubin et le Pollet
|
BMS
1753
4 E 501
vue 17 / 30
folio 17
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Christine B.)
|
Le vingt cinq juin
a été inhumé par le clergé dans le cymetiere
le corps detienne Langlois Matelot fils de feu jean Matelot
et de Marguerite Eune agé denviron seize ans Mort en mer
par naufrage presence des sousignes
— — —
|
Saint-Martin-aux-Buneaux
|
BMS
1750 - 1757
4 E 3269
vue 53 / 122
folio 7
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Jean-Claude M.)
|
+ / jean / verdiere
[en marge]
Le trentième de juin mil sept cens cinquante trois
a eté inhumé au
cimetiere de cette paroisse jean verdiere matelot agé d'environ
vingt huit ans
ayantété trouvé sur le bord de la mer, ayant été
noyé la veille de la
St jean, a ce presents nicolas verdiere pere et jean couture qui se
sont
signés
Il y a en tout 5 actes de décès de
marins ayant péri au cours de cette tempête et dont le
corps a été retrouvé en bord de mer. NDLR
— — —
|
Saint-Pierre-en-Port
|
BMS
1750 - 1759
4 E 3275
vue 43 / 111
folio 6 verso
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Jean-Claude M.)
|
Le vingt
quatre juin a eté par moy curé de ce lieu inhumé
le corps de Charles Soudey marinier de la parroisse de fastetot
qui a pery dans la tempeste sur le bord de cette parroisse
et ce suivant lordre a moy adressée par Monsieur le
Lieutenant de lamirauté de fecamp en datte de ce jour
(...)
Il y a en tout 9 actes de décès de
marins ayant péri au cours de cette tempête et mentionnés
généralement comme "ayant pery dans le port de ce
lieu". NDLR
— — —
|
Saint-Valery-en-Caux |
BMS
1753
4 E 3291
vue 16 / 34
folio 16
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Jean-Claude M.)
|
Ce
dimanche vingt quatre de juin mil sept cens
cinquante trois ont eté inhuméz par moy guillaume
de Saint pierre curé de ce lieu soussigné les corps de
JeanBaptiste le monnier agé denviron soixante ans
de la paroisse de veullette et celuy de Joseph Du
puis agé de quarante deux ans de cette paroisse
celuy de nicolas le gros agé denviron quanrante cinq ans
aussy de cette paroisse et celuy de nicolas Dubos agé
denviron quinze ans aussy de cette paroisse touts mariniers
qui ont pery sous la côte de ce lieu le jour de hier
dans la communion de l'eglise catholique dans le
cimetiere de cette paroisse presence de Marttin
Julienne neveü du dit monnier et de Joseph dupuis
frere dudit Dupuis presence aussy de Jean le gros
qui ont mis leur marque
Un second acte daté du 30 juin mentionne
le décès d'un autre marin "péri sous la cote
de ce lieu". NDLR
— — —
|
Sassetot-le-Mauconduit
|
BMS
1750 - 1754
4 E 3302
vue 64 / 91
folio 10
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Jean-Claude M.)
|
L’an mil sept cent cinquante
trois le mercredy quatrieme juillet par Mons[ieur]
Le Nouvel p[res]tre curé de cette paroisse soussigné,
a été inhumé dans le cimetière de
cette d[ite] par[oisse] le corps de Robert Pannevel marinier de la paroisse
de Veulettes decedé
a la mer par les effets d’une tempête qui arriva le vingt
trois juin dernier, et
trouvé d’aujourd’huy au port des grandes Dalles,
lequel on nous a declaré être
garçon, âgé d'environ dix huit ans et ce vertu de
mandement cy attaché, present
a la d[ite] inhumation Jean pannevel frere dud[it] qui a declaré
ne signer que
par une marque, de la par[oisse] de veuleuttes et d'antoine Burel de
cette par[oisse]
soussigné, et de jean vincent signé
— — —
|
Veulette |
BMS
1750 - 1759
4 E 3350
vue 22 / 61
folio 2 verso
|
|
(info
https://les-petites-dalles.fr, merci à Jean-Claude M.)
|
Juin
Nécrologie des matelots / de cette paroisse / qui
ont \ été \ submergés dans la mer
a St valery en caux, a St martin aux buneaux, aux
petites et grandes Dalles, et à St pierre en port le 23
juin 1753. Dans la pesche du maquereau; le dit naufrage
causé par une violente tempeste qui dura depuis huit heures
du matin jusqu’à environ quatre heures du soir, au dit
jour
23 juin 1753.
Suivent 24 actes de décès de marins
ayant péri dans le naufrage de plusieurs bateaux de pêche
et dont le corps a été retrouvé sur le perré
(rivage de la mer couvert de pierres ou de galets). Au total cette tempête
semble donc avoir fait au moins 45 morts si tant est que tous les corps
aient été retrouvés et inhumés. NDLR
— — —
|
Saint-Gilles-de-la-Neuville |
BMS
1785 - 1789
4 E 2925
vue 15 / 41
folio 8
|
|
(info https://www.geneacaux.fr/, merci à
Francis R.)
|
mémoire à passer
à la postérité
Le dix juillet de la présente année entre
midi et une heure apres
s'eleva un orage accompagné de tonnerres qui dans un coup
effroyable vint frapper la fleche de l'eglise de ce lieu et la frappa
exactement dans le plomb qui enfermoit le pied de la croisée
et y
mit le feu sans quil pust etre arreté ni eteint par la difficulté
d'y monter de façon qu'elle en fut totalement consumée
en peu
de temps, cette flèche etoit le plus bel ouvrage du canton en
charpente
et on auroit pu l'appeler un chef d'oeuvre, elle etoit fort menue
et de cent trois ou quatre pieds de hauteur, elle enfermoit deux belles
cloches qui furent totalement fondues dont la grosse pesoit dix huit
cents livres et la seconde à proportion et en attendant le retablissement
de ce desastre on appelle le peuple à l'office divin au son d'un
tambour
on projette de vendre une assez bonne quantité de bois qui est
sur le
cimetiere pour ce retablissement on y en compte sur les fosses viron
pour trois mille livres car les chesnes et haistres à pied sont
trop
jeunes pour etre vendus au lieu que les arbres qui sont sur les fosses
deperissent ou ni augmente plus, chose etonnante le cheur et la nef
ne
souffrirent rien de cette incendie.
je certifie le present veritable en tout ce qu'il contient ce onze janvier
mil sept cents quatre vingt sept L Le tellier curé
de st gilles
— — —
|
Localisation imprécise |
Archives Nationales
F/14/10906/3
Délibérations des assemblées des Ponts et Chaussées
(1791 - an II)
Assemblée du 14 mars 1793
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folio 45
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14/12/1792
tempête
inondation
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(relevé
Geneadom)
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assemblée du 14. Mars 1793.
(...)
Seine Inférieure [en marge]
M. Dubois a mis sous les yeux les plans et mémoires
relativement a l'irruption causée par la mer le 14 Xbre der[nier]
qui a rompu le bourlet qui garantissoit les plaines de l'heure
des inondations : approuvé
(...)
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Mots-clés
: foudre,
froid, gelée, grêle, inondation, neige, orage, ouragan,
pluie, sécheresse, tempête, vent
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