TÉMOIGNAGES
INSOLITES dans les ARCHIVES |
/ Ávila / Finisterre / Huelva / Lorca / Monforte de Lemos /
Commune
et/ou paroisse |
Cote(s)
AD |
Date
et type d'événement |
Image
du document (cliquez sur la vignette pour l'agrandir) |
Transcription
du document |
Monforte de Lemos Santa María de A Régoa |
Archives paroissiales BMD livre C 1580 - 1621 |
31/05/1604 tremblement de terre |
(info https://antonioaretxabala.blogspot.com et https://foros.xenealoxia.org/, merci à Felipe A. P.) |
al postero de mayo de mill seiscientos y quatr/o a las siete de la Traduction : le dernier jour de mai mille six cent quatre à sept heures du matin le monde a tremblé, cette même année le jour de ? le monde a aussi tremblé et nous avons fui le premier mais pas le dernier. Dieu je l'avais déjà ressenti. — — — |
Finisterre Cabo Fisterra* |
vue 91 / 502 folio 45 = 55 |
19/02/1672 vent tempête |
(...) NDLR * Le cap Finisterre est un promontoire granitique d’une longueur de 600 m situé dans la province de La Corogne à l’ouest de la Galice. ** Ce navire (frégate La Royale commandée par Noël Roy de Saint-Malo) retournait au port de La Rochelle après avoir livré du blé à Valence et chargé des marchandises à Alicante. — — — |
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Ávila Santiago Apóstol |
FamilySearch.org N° de film 004273972 Matrimonios vue 3 / 294 |
01/1729 neige gelée |
(...) seclo el agua ardientes mistela, y tesoli, los Traduction : En janvier 1729 il est tombé beaucoup de neige
et Les eaux de vie mistela**** et ? gelèrent NDLR * Le vin qui représente le sang du Christ au cours de l'Eucharistie. ** "La Moraña" est une région naturelle de la province d'Ávila. *** "Arévalo" est une commune de la province d'Ávila située à 30 km au nord de celle-ci. **** La "Mistela" est une boisson fabriquée à partir d'un mélange de moût de raisin, de sucre et d'alcool. Elle pouvait servir de vin de messe si elle était peu alcoolisée. — — — |
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Huelva Andalousie |
AHPH Manuscrit Fol., 9 pp, 1 h. |
01/11/1755 tremblement de terre* |
(info http://archivistica.blogspot.com et http://www.juntadeandalucia.es/) |
Huelva '' 2 '' de Noviem / [br]e de 1755 '' Ayer dia de todos santos, se experimentó
en esta villa (...) Traduction : Huelva le 2 novembre 1755 Hier, jour de la Toussaint, un terrible tremblement de terre
a été ressenti dans cette ville, le plus grand que les mortels
aient jamais connu en Espagne, et dans ses provinces occidentales. (...) NDLR * Il s'agit du séisme qui a eu lieu à Lisbonne le 1er novembre 1755 selon les sources à 9 h 40 du matin. Si l'horaire mentionné ici est exact on peut s'amuser à calculer la vitesse de déplacement de l'onde : il y a approximativement 300 km entre Huelva et Lisbonne et le séisme a été ressenti 12 minutes plus tard ce qui donnerait une vitesse de 1500 km/h environ. Pourtant une onde sismique se déplace bien plus vite (de 4 a 6 km/s soit environ entre 14 et 20 000 km/h). Il semblerait donc que le chronométrage mentionné ici ne soit pas très précis : ceci étant le décalage horaire entre ces deux villes en est probablement une des raisons (le soleil se couche plus tôt à Huelva), quant à la précision des horloges de clochers... ** Cette image est le début d'un document de plusieurs pages qui est visible ici. *** Ancienne orthographe pour "ejes". — — — |
Lorca San Patricio |
Spain, Catholic Defunciones vues 254 à
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30/04/1802 inondation |
Padron que debe servir de Apendice al libro corriente Feligresia de la parroquial de
Traduction : Registre, qui servira d'annexe au livre actuel des défunts,
dans lequel sont inscrites toutes les personnes des deux sexes, qui ont
péri dans l'inondation du 30 avril de l'année 1802. Église paroissiale de San Patricio
NDLR Suivent ensuite 21 pages de personnes décédées à raison d'environ 12 par page ce qui représente plus de 200 décès. Mais le compte hélas n'y est pas du tout car il y eut en réalité 608 morts essentiellement dans les quartiers de San Cristóbal et Santa Quiteria ! La catastrophe est mentionnée ici car sa trace a été retrouvée dans un registre paroissial manuscrit et qu'elle est qualifiée d'inondation. Mais, même si l'eau qui engloutit ce jour-là la ville de Lorca détruisant tout sur son passage et décimant des familles entières était bien tombée du ciel (remplissant le barrage de Puentes encore à moitié vide depuis 10 ans), il s'agit bien d'une catastrophe humaine avant tout. En effet ce barrage, qui était alors le plus gros du monde, céda bien à cause de défauts de conception. Certes l'eau de pluie fut abondante au printemps 1802, ce qui le remplit à ras bord alors qu'il ne l'avait encore jamais été depuis sa construction, jusqu'au moment où le 30 avril 1802 à 15 heures il céda, laissant échapper ses 60 hectomètres cubes d'eau qui atteignirent Lorca une heure plus tard détruisant 1800 maisons. Mais si sa base s'est effondrée c'est bien l'homme qui en est l'unique responsable parce qu'elle avait été construite et insuffisemment ancrée sur une épaisse couche d'alluvions instables. D'ailleurs depuis lors plusieurs barrages sur le même cours d'eau ont été réalisés en amont de Lorca et ils tiennent bon. Pourvu que ça dure ! — — — |
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5 documents ou événements collectés Mots-clés : froid, gelée, inondation, tempête, tremblement de terre, vent |